10e anniversaire 2010

10e anniversaire

Le 7 octobre 2000, en présence de l’exécutif communal, de proches de disparus du monde entier résidant à Genève, de défenseurs genevois des droits humains et de quelques habitants de la commune, était inauguré le Jardin des disparus. Cinq arbres, originaires des cinq continents, étaient plantés, dans la terre meyrinoise, symbole d’espoir et de solidarité dans un combat pour la vérité et la justice et contre un crime de lèse-humanité largement répandu sur toute la planète.

Au fil de ces dix années, le Jardin et ses arbres ont ainsi pris racine et acquis une notoriété bien au-delà des frontières communales, notamment à travers des films, des articles et des émissions de télévision qui leur ont été consacrés.

Sur proposition des autorités communales et toujours en étroite association avec l’association du Jardin des disparus un concours a été lancé en 2009 dans le cadre du Fonds d’art contemporain communal pour un nouvel aménagement du Jardin des disparus afin de lui donner un aspect symbolique et artistique fort, plus en adéquation avec l’importance qu’il a prise au fil des ans. Par le plus heureux des hasards, l’inauguration du nouvel aménagement du Jardin des disparus coïncidera avec le dixième anniversaire du Jardin.

Exposition-photo de Martin Acosta, Gustavo Germano et Helen Zout
le jeudi 30 septembre à 18h30, en présence des trois artistes argentins à la Villa du Jardin Alpin.

Inauguration du nouvel aménagement du Jardin des disparus
réalisé par Anne Blanchet en présence de l’artiste genevoise,
le samedi 9 octobre à 15h00 au Jardin des disparus

Projection de Films 15 16 17 oct. à l’aula de la Mairie de Meyrin

Première du film « Un jardin des disparus » de Pascal Baumgartner,
le vendredi 15 octobre à 20h00 en présence du réalisateur


Exposition – Photo
« Absences » de Gustavo Germano

Trente ans après la dictature militaire en Argentine, des photos reprises dans les mêmes conditions que certaines photos d’albums de famille, mais cette fois avec la douloureuse présence de l’absence de l’être aimé.

Gustavo Germano


« ADN » de Martin Acosta

Des familles avec d’un côté un enfant disparu, enlevé et donné en adoption pendant la dictature, et de l’autre des membres de sa véritable famille qui l’ont cherché inlassablement. Les traces et les marques laissées par la disparition forcée de personnes lors de la dernière dictature militaire en Argentine. Et parfois celles-ci s’impriment sur les survivants et les familles.

« Huellas de Desapariciones » d’Helen Zout

Les traces et les marques laissées par la disparition forcée de personnes lors de la
dernière dictature militaire en Argentine. Et parfois celles-ci s’impriment sur les survivants et les familles.

Acosta et Helen Zout